"Le transhumanisme, un imaginaire humain, trop humain ?" publié le 20 octobre 2010 aux Éditions universitaires europeennes. Disponible chez Amazon.
Le transhumanisme, réalité a-topique et totalisante, invitera l’auteur à un itinéraire des plus troublants, formellement d’abord, la narration ethnographique se faisant compilation et confrontation, inspirée de « l’étude de cas élargie » de Michaël Burawoy, fondamental ensuite, le caractère disruptif des thèses transhumanistes ébranlant les repères spatio-temporels de l’auteur engagé, prêtre catholique de surcroît. À cet itinéraire troublants devait succéder une analyse anthropologique où le détour aux sources du transhumanisme mettait en lumière le caractère « commun » de la technoscience, fruit d’une pensée dé-reconstructive caractéristique principale de la pensée occidentale depuis la Renaissance. Cet aboutissement signe le passage paradigmatique de l’épistèmè à la technè dévoilant en son fond une structure autistique de l’imaginaire qui transit l’humain et l’oriente vers sa fin. L’imaginaire transhumaniste, rationnel et respectable, paraît alors bien « humain, trop humain », eu égard au vecteur d’abhumanité qui le traverse et lui donne sens. Le transhumanisme oriente inexorablement l’histoire humaine vers l’après-humain ou le « posthumain » comme en sa finalité propre.
P. Marie-Pravin ERTZ est prêtre catholique du Diocèse de Liège (Belgique). Musicien, philosophe, théologien, psychologue et anthropologue.
Comment ne plus être progressiste... sans devenir réactionnaire
Par Jean-Paul Besset
L'Humanité atteint le bout ultime de la voie progressiste qu'elle a empruntée au début de la modernité. Un autre âge peut s'ouvrir, des alternatives existent. L'auteur part de son propre parcours depuis l'extrême-gauche, pour évoquer le déchirement que provoque une réelle remise en cause de l'imaginaire du « progrès »....